
Thomas Courtier, nouveau directeur de l’Union Portuaire Rouennaise
Créée en 1927 pour défendre les intérêts de l’ensemble des usagers de la place portuaire rouennaise, à savoir armateurs, consignataires, commissionnaires, manutentionnaires ou encore lamaneurs, l’Union Portuaire Rouennaise (UPR) vient de se doter d’un nouveau directeur en la personne de Thomas Courtier. Après 6 années passées à la direction de la manutention de l’entreprise SOMAPA, ce Rouennais de 44 ans, ancien diplômé de NEOMA, vient de prendre la succession de Pierre-Marie Hébert qui occupait précédemment ces fonctions.
“Dans la continuité des valeurs défendues par l’UPR, nous avons à cœur de défendre l’attractivité de notre port dont la compétence s’étend de la métropole rouennaise à Honfleur pour la rive gauche, et jusqu’à Radicatel pour sa rive droite”, rappelle Thomas Courtier. Une influence qui passe aussi par son indépendance financière, en partie assurée par le volet formation, tant professionnelle (1 000 personnes en 2019) qu’initiale (une soixantaine de personnes sur des formations Bac+2 développées pour ses “usagers”). Celui-ci constitue en effet une source de recettes essentielle à l’autonomie financière de l’UPR et à sa liberté de parole.
“Par ailleurs, notre positionnement géographique est une force : à mi-chemin entre le Havre et Paris, nous sommes au cœur d’un bassin de 22 millions de consommateurs. C’est aussi un atout dans le cadre de la nouvelle gouvernance d’HAROPA, instance au sein de laquelle nous sommes les porte-voix du secteur privé”, insiste le nouveau directeur.
Un chantier qui va occuper une place importante dans l’actualité 2020 de l’UPE, le futur établissement public portuaire de l’Axe Seine (Le Havre, Rouen, Paris) qui verra le jour avant le 1er janvier 2021. “Nous devons continuer à construire nos réseaux et à nous inscrire dans une logique de responsabilité territoriale en collaborant notamment avec d’autres acteurs tels RNI, pour assurer la promotion de la place rouennaise et nous inscrire avec eux dans des actions communes. Pour être efficace, il ne faut pas agir en ordre dispersé”, conclut Thomas Courtier.