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Le patrimoine gastronomique de la métropole
Cadre de vie
« La gastronomie est un ambassadeur extraordinaire » déclarait il y a quelques semaines, Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, devant les nouveaux chefs étoilés du Michelin reçus au Quai d’Orsay. Persuadé du fort pouvoir touristique et économique de ce secteur, il en a fait un des axes prioritaires de sa politique d’attractivité extérieure. Un secteur que la métropole rouennaise développe de longue date et qui voit les initiatives fleurir ces derniers temps, preuve d’une dynamique forte portée par le travail partenarial des professionnels et des élus.
Cette dynamique se traduit tout d’abord par le retour en grâce du patrimoine gastronomique local, comme en témoignent les initiatives récentes prises pour sauvegarder les derniers producteurs locaux de canard (ingrédient indispensable à la recette du canard à la Rouennaise qui, bien avant l’Armada, a beaucoup fait pour la renommée mondiale de la ville) ou la relance de manifestations grand public, comme la Fête du Ventre au mois d’octobre.
On la voit également dans le renouvellement de l’offre culinaire haut de gamme de la métropole, portée par de jeunes et prometteurs chefs trentenaires. Après Benjamin Lechevallier il y a trois ans (« Origine » à Rouen, 1 étoile), ce sont Olivier Mascré (« Sous la toque d’Olivier » à Isneauville) et Olivier Da Silva (« L’Odas » à Rouen, 1 étoile) qui se sont installés à Rouen pour challenger leurs aînés, Gilles Tournadre (« Gill », 2 étoiles) ou Eric Buisset (« Le souper fin », 1 étoile). Et on murmure que Pierre Caillet (« Le bec au cauchois » à Valmont, 1 étoile) chercherait discrètement un point de chute rouennais…
Enfin, d’autres initiatives pour accompagner cette dynamique sont à l’étude, avec le soutien des collectivités : une nouvelle opération intitulée « Automne gourmand » devrait voir le jour à la rentrée à Rouen ; un concours régional visant à favoriser la création de nouvelles recettes mettant en valeur des produits emblématiques du terroir normand va démarrer prochainement ; un nouveau dessert (le « Paris-Rouen ») devrait l’an prochain être lancé à grand renfort de communication ; sans oublier un effort particulier pour aider les restaurateurs régionaux à traduire leurs menus en langues étrangères…
On le voit, les choses bougent. Et ce n’est pas un hasard si le secteur intéresse autant les collectivités (Région, Ville…), les acteurs du territoire (Chambre des métiers, Comités de tourisme, Institut de la gastronomie…) et les associations (Toques normandes, Club des restaurateurs…) : en étant le deuxième poste de dépense des touristes en visite dans la Métropole, les retombées économiques et les perspectives de créations d’emplois liées à la gastronomie sont conséquentes. Et en font désormais un atout d’attractivité que plus personne ne souhaite négliger…
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