Actualités
Crise sanitaire : la réponse du laboratoire rouennais Certam
Attractivité
Fort de ses 30 années d’expérience et des ses nombreux travaux sur les nanoparticules, le laboratoire CERTAM a répondu à l’appel à projet lancé par la Délégation Générale de l’Armement concernant la réutilisation des masques chirurgicaux.

Toutes les compétences étant réunies au CERTAM pour étudier tous types de filtration (poussière, particules Diesel ou encore Covid…, le laboratoire de l’Institut CARNOT ESP s’est positionné sur la problématique du taux de filtration des masques chirurgicaux ayant subi un cycle de désinfection.
« RESPIRE », le projet déposé, consiste à tester les masques chirurgicaux après les avoir décontaminés. Le dispositif ? Un système qui permet de fabriquer des aérosols qui miment, soit un éternuement, soit une toux. Les micro-gouttelettes passent ensuite dans des filtres qui sont analysés.
Le CERTAM a ainsi intégré le groupe de travail national en charge de l’évaluation de la décontamination des masques type FFP2 ou chirurgicaux coordonné par le Professeur Philippe CINQUIN de l’Université de Grenoble et missionné par Antoine PETIT PDG du CNRS. Le Professeur CINQUIN avait pour mission de rassembler toutes les forces de recherche en France sur les masques et en particulier la décontamination des masques, pour ce qui concerne sa task force.
Le savoir-faire du CERTAM dans les aérosols microniques et nanométriques ainsi que dans la filtration de l’air leur permet d’évaluer le taux de filtration des média ayant subi un traitement de décontamination par UV, rayons gamma ou simplement thermique. C’est à ce titre qu’ils ont intégré ce réseau national de compétences.
Découvrez l’interview de Frédéric DIONNET, Directeur Général du CERTAM
En savoir plus sur le CERTAM
Installé sur le pôle d’excellence Rouen Madrillet Innovation à Saint-Etienne-du-Rouvray au cœur de la Métropole Rouen Normandie, le laboratoire CERTAM (Centre de Recherche en Aerothermie, moteur propre et qualité de l’air) constitue un pôle de synergie et de transfert de technologie avec les constructeurs et les équipementiers de l’industrie automobile, qu’il accompagne vers une meilleure compréhension des phénomènes physiques de l’injection et de la combustion, grâce à des moyens d’essais permettant la visualisation dans la chambre de combustion. Il a également développé une expertise de pointe dans les technologies de métrologie embarquée pour l’évaluation des polluants réglementés et non réglementés en conditions de roulage réelles. Les solutions, habituellement adaptées pour le domaine automobile, ont aujourd’hui été utilisées dans le cadre du Covud-19.
La Dotation d’Action Territoriale, une dynamique collective au service des jeunes de la Métropole Rouen
Sur la Métropole de Rouen, la DAT unit entreprises, associations et institutions pour soutenir les jeunes les plus fragiles.
Un levier essentiel pour prévenir la pauvreté et accompagner les parcours.
À Rouen, plongez dans la magie de Rouen Givrée 2025
À l’approche des fêtes de fin d’année, Rouen se pare de lumières et d’étoiles scintillantes pour une nouvelle édition de Rouen Givrée. Du 21 novembre au 28 décembre 2025, la ville s’anime au rythme de son traditionnel Marché de Noël, de ses parades féeriques et de nombreuses animations pour petits et grands.
Le groupe Siléane s’est installé au Vaudreuil : la robotique de demain à portée de main
Spécialiste de la robotique adaptative et de l’automatisation industrielle, Siléane Group vient de s’implanter au Vaudreuil, au sein de l’agglomération Seine-Eure. Ce nouveau site, dirigé par Jonathan Houel, diplômé de l’ESIGELEC à Rouen et fin connaisseur du tissu économique local, marque une nouvelle étape dans le développement national du groupe.
À Rouen, Sanofi investit 50 millions d’euros pour accélérer la production de médicaments innovants
Sanofi a inauguré jeudi 27 novembre 2025, sur son site industriel du Trait, sur la Métropole Rouen Normandie, une nouvelle unité qui vient renforcer ses capacités de production en biotechnologies en France. Cette infrastructure représente un investissement de 50 millions d’euros et s’inscrit dans la modernisation continue des sites industriels de Sanofi en France, portée par des investissements annuels de 300 à 400 millions d’euros.



